1. |
Diégèse
01:05
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À la genèse de notre existence, l'histoire nous déroule l'avenir de notre pénitence
Écrite à l'encre rouge de notre arrogance, notre testimonium s'insurge de nos manigances
À peine sortie de notre enfance, nos ecchymoses manifestent nos premières maltraitances
Notre chemin se trace par nos préférences, conçu par des charlatans sous leurs influences
Aveuglé par des mensonges qui nous assomment, comme du bétail qu'on consume comme on se consomme
Rêvant d'un corps atteignant son apothéose, ignorant les effets néfastes de son apoptose
Une ère où l'on ne se respecte plus nous-mêmes, ou l'on se grime pour se persuader d'être suprême
Nous subissons un système de paresse, pollué de sales traîtres vomissant leurs promesses
Nous sommes notre anomalie, une vaste pandémie qui se multiplie
Une rage qui ne peut être abolie, des Maniaques faisant exploser leurs folies
Et l'espoir de soigner notre mental, se concentre vers un exutoire brutal
Ces consciences que l'on surenchère, sera la devise de notre Valeur Chair
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2. |
Ecchymose
01:25
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Abrité dans mes pensés
Convoitant une autre réalité
Entendant ses pas effrénés
Cherchant ardemment à se soulager
La douleur que j’ai subi
Se fait à nouveau ressentir
Ces marques sur mon corps fébrile
Respirent l’angoisse que j’inspire
Une sentence amère
Va abréger ma trêve
Mes organes se serrent
La brèche cède
Exposant l’ombre de mon calvaire
Plus d’issues ou en sortir
Mes cris s’étouffent par ma hantise
Ce démon hostile
Déchaîne son supplice
Mes pleurs ne s’apaisent
Par ses gestes frénétiques qui se répètent encore, encore
Qui se répètent encore
Tu vomis ton amertume
Mon existence ne le mérite
Essuyant les troubles qui l’habite
Mon âme pure me le supplie
Abrège cette désolation organique
Un frisson me transperce
Un allègement soulage ma détresse
Découlant une émotion de tendresse
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3. |
Testimonium
01:55
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Vois et témoigne
De l’insécurité qui juge les démunis pour des personnes hostiles
Témoigne
Des images sensibles qui touchent l’hypocrisie d’un public conquis
Témoigne
Du pouvoir, des richesses que l’on idolâtre
Aux mains simagrées de bourgeois qu’on déteste et qu’on acclame
L’injustice et préjudice que l’on favorise
Aux yeux de nécessiteux qui sont rongés par le mépris
Le regard pris sur l’optimisme
Saccagé par les plus pessimistes
Des actes commis par l’égoïsme
D’une nature malsaine qui persiste
Les âmes en danger qui pourraient être sauvées mais sont plutôt filmées
Témoigne
De l’atrocité des téléspectateurs qui aiment s’en divertir
Témoigne
La pauvreté, la misère, pourtant si réelle
Remplacées pour des objets pour ne pas être obsolète
Les tueries, les carnages, proches de nos frontières
Sont moqués et détournés par des putains de mêmes
Témoigne de
Cette perversité, négligeant toute nos pensées
Cette inhumanité, perdu dans l’absurdité
Cette obscénité, montrée par la vérité
Cette immoralité, polluant notre bonté
Nous sommes l’évolution gâchée
D’un malveillance trop convoitée
Une dérision bien trop flattée
D’un orgueil trop exposé
Assoiffé de médiocrité
Neutralisant notre équité
Pointant du doigt les mains blessées
Laissant hurler ces vies rabaissées
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4. |
Genèse
01:47
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Passe la lumière
Orné de blancheur et de sentiments tellement pures
Sentir cette naïveté de ses yeux éveillé sans jamais ressentir la moindre blessure
Ton monde est si lisse et ne présente aucune fissure
Rien ne semble s’immiscer au fond de ce regard d’une telle fragilité mais sans cassure
Vois ce qui t’attend,
Tu vis et puis tu grandis dans un monde qui est rempli de mépris
On t’offrira la connaissance et le savoir et tout autant de sentiments détestables
Tes efforts qui t’élèvent peuvent être la source d’épreuves qui t’achèvent
Tu te perdras dans un épais brouillard sans comprendre les raisons de ces songes déplorables
Cette vision
Te montre la véritable
Agonie qui s’accapare de nos âmes
Sous l’emprise d’une routine qui nous plonge dans le vide
Prisonnier d’un système vendu par des hommes cupides
Et tu prendras sur toi
Pour survivre aux règles qui nous entravent
Montre leur l’exemple à suivre
Soit plus fort que ces odieux goujats
Des donneurs de leçon qui se vantent de mirages
Ces affrontements demanderont du courage
De la patience et aussi un peu de rage
Prend la peur comme une nouvelle arme
Qui pourra surmonter toute tes angoisses
Tu verras, tu vivras, tu aimeras et tu te forgeras
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5. |
Apoptose
01:39
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Excède ton coeur de chair
À la déviation que tu t’injectes
Ton adoration sur tes idées abjectes
T’ouvrira la voie ignominieuse qui t’achève
Au regard de peine
Que ton entourage te transfère
Ton choix de l’ignorance sur la beauté humaine
Te montre les vices de cette vie virtuels
C’est choses qui sont en toi affublent ton mental
Mais détruisent au fond les cellules de ton âme
Bouleversement physionomique
D’une apoptose synthétique
Transposition pathologique
De cellules non organiques
Expulse ce qui t’anime
Ton corps qui se transforme
Montre l’abomination dont tu raffoles
Les expressions de ton regard ne sont plus reconnaissables
Le vestige de ton visage voile l’émotion dont tu fais part
Le poison de ton adoration
Se dirige vers le destin d’une création
Toutes les raisons de cette condamnation
Est le fruit d’un tracas qui vire à une obsessions
La douleur que tu transpires
Montre le signe d’un corps en crise
Cette réjection empire
Puis trouble ton être cacochyme
Bouleversement physionomique
D’une apoptose synthétique
Transposition pathologique
De cellules non organiques
Détruit ton existence
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6. |
Charlatan
01:58
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Captive moi de tes discours puant l’intolérance
Séduis moi par la peur fictive de notre ignorance
Rejoignez mon culte mensonger qui vous protège
Animant ces troubles qui vous apaisent
Je me délecte des vertiges qui vous pèsent
Je m’enivre des afflictions malhonnêtes
Empoisonnant vos esprits qui sont si faibles
Cette émotion malléable est tellement frêle
La peur est la clé de ma conquête
Tu rejettes sans la moindre peine tous les crimes humanitaires
Sur les minorités qui sont dans la détresse
Ton esprit si cupide dérive tes paroles misanthropes
Au coeur des âmes sensibles ne filtrant plus l’altruisme philanthrope
Tu n’es que haine
L’objet d’une pensé née de la colère
Un imposteur
Charlatan
Tu n’es que l’injure de ce que tu voudrais nous faire avaler
L’antagonisme qui incarne des promesses de charlatan
Ton âme corrompue se reflète dans des convictions d’atrocité
Cette semence te projette sur cette vague de charlatan
La tromperie est l’instrument des visions que tu veux diviser
Cette usurpation est ce qui fait de toi un putain de charlatan
La terreur est ton arme
Tes mensonges font de toi un charlatan
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7. |
Pandémie
01:43
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Virus massif somatique
Germant du fond de vos tripes
Malédiction organique
Aux effets répulsifs
Recrache, expulse, vomit
Ce qui reste d’humanisme
Le coeur des entrailles pourrissent
La vue se perd dans l’abîme
Une marche insensée
D’une horde décomposée
Poussant des sanglots tourmentés
Corruption chaotique
Gerbant leurs acerbité
La transmission total
Par des morsures incontrôlables
Un tumulte chaotique s’installe
Par une longue descente déplorable
Perdu dans la géhenne
Aucun décès salutaires
Aucun avenir ni d’anamnèse
Il ne reste plus que la chair
Putrescence et amertume.
L’ère de la décomposition.
Cet avenir s’écrit
Par l’intensité de ces cris
Titubant sur le fil d’une vie
Nous obligeant à la survie
Inondé de ces maux
Glapissant comme des animaux
L’instinct primaire est tout ce qui reste
De nos âmes perdue dans une profonde déviance
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8. |
Traître
02:31
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Ame nuisible,
Quelle Lâcheté, pour toi je n’aurai aucune pitié
Misérable, incapable, insignifiant, m’écœurant
Tu auras beau te terrer, je finirai par te retrouver
Ta voix expose ta scélératesse
Sale traître !
Le baiser de Judas, relève ta bassesse
Sale Traitre !
Impuissant, malfaisant, malaisant, handicapant
Ton nom est écrit sur ma liste, mon hostilité te piste
Fossile, débris, débile, nuisible, stérile
Ne baisse pas les yeux, c'est l'heure de faire tes aveux
Ta voix expose ta scélératesse
Sale traître !
Le baiser de Judas, relève ta bassesse
Sale traître !
D’homme à homme, Réglons nos comptes
Pas de pardon ni de déraison
L’injure existence de ton être
T’expulse directement en enfer
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9. |
Grime
01:38
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À travers un masque insouciant
J’exhibe mes réels sentiments, et pourtant
L’impure beauté qui nous comble
Projette la vérité qui nous incombe
Désireux de pouvoir enfin obtenir
Ce jugement si précieux pour tous vous ravir
Une facette obscure se matérialise
Sous l’influence de ceux qui l’attisent
Arrache ce visage qui usurpe ma peau
Une carcasse vide se forme sous ce corps si beau
Regarde moi, regarde moi !
Suis-je toujours conforme pour toi ?
Une répugnante vérité qui se cache
Sous l’acclamation de vos regards
Titubant à travers un miroir
Mon reflet ronge mes organes
Une allure si horrifiante
M’impose de la condescendance
Révèle tes formes sensibles sur ce monde abstrait et hostile
Ton aspect n’est que la courbe qui loge ton âme sensible
Maintenant franchi la frontière du monde réelle
Cette pourriture qui effraie l’abject
Accepte le regret
L’ignorance de ces arrogants
N’est qu’un tas d’assentiments
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10. |
Bétail
02:11
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Angoissant dans l’obscurité
L’air nauséeux d’un sol déféquant
Serré au coeur d’une fraternité
Condamné à un destin crevant
Une marche sordide vers une issue morbide
Un chemin brumeux sur un chapitre putride
Une destination qui mène sur aucun avenir
Un futur destiné à une sentence trucide
Abattage massif immoral
Teinté d’une illusion fantasque
Le coeur accablant de nos plats
Saigne d’un fondement amoral
Condamné de maltraitance
Prisonnier de naissance
Angoissé en permanence
Du bétail sans importance
Titubant sur les cadavres de tes congénères
Ton existence est le havre de tout ton calvaire
La maladie te rongera au coeur de ta chaire
Attendant l’adage de ton corps grabataire
La froideur du métal
Caresse ton âme
D’une torture fatale
La douleur est régulière
Elle sectionne tes artères
Elle emplit tout ton être
D’une purge involontaire
Abattoir
Un monde merveilleux de martyr
Ou l’inhumain cohabite avec le bestial supplice
D’une noirceur pudique ou la cruauté transpire.
Abattoir
Un monde d’écorché pour nos papilles
Ou l’animal cohabite avec l’humain satirique
D’une blancheur impudique ou la nourriture périme
Ingurgite ton ignorance
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11. |
Maniaque
02:38
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Les battements de mes actes
Sommeillent au fond de mon âme
Cette léthargie cérébrale
Eclipse mon visage
Ces actions redoutables
Récitent mon histoire
Une existence palpable
aux oeuvres détestables
Une immersion me voile
Me transcende sur ma lame
Affutant mes sens sur ma proie
Aucun son n’émane de mes pas
L’excitation s’étend en moi
L’obscurcissement est totale
L’hystérie se dégage
Je prépare ce qui succombera
Aux pulsions qui s’intensifient en moi
Ma main se sert, mes veines se crispent
L’hystérie se dégage
L’effervescence est complète
Mes actes sinistres se répètes
Le corps fébrile que je transperce
Abreuve mon ivresse
Subis l’art qui se répand en toi
Et accueil ce chef-d’oeuvre venant de moi
Mon oeuvre transgresse
Les abominations intellects
La beauté se sculpte dans la chair
J’illustre mon art là où j'excelle
Subis l’art qui se répand en toi
Et accueil ce chef-d’oeuvre venant de moi
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12. |
Brutal
00:55
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Puanteur animale des bas-fonds de nos âmes
Relâchons notre rage sur cette terre de crevard
Caressons notre aigreur d’un instant de fureur
La tendresse de l’horreur sur un fond de terreur
Monde insipide si fébrile
régurgitant son acide
Notre seul bonheur hostile
C’est foutre la merde dans le pit
Indigestion social
J’exècre ce monde de peine
J’ai la haine de la haine
Le seul instant qui inspire l’empathie
C’est de boire des bières dans le PIT
Révèle ton instinct Brutal
Viens donc foutre le bordel
Délecte toi de notre sève
Le seul moment qui est onirique
C’est de suer dans le PIT
Pulsion barbare
Ardeur instable
Débauche sauvage
Folie Brutale
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Deadfuck Lyon, France
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